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jeudi 3 juillet 2008

La France a 48h pour agir contre la pauvreté

Chers amis,

Ce vendredi, nous allons remettre en mains propres à Nicolas Sarkozy la pétition appelant la France à tenir ses promesses en matière de lutte contre la pauvreté : faites passer le message !

Agissez maintenant !
La tension monte. Nicolas Sarkozy tiendra-t-il la promesse de la France pour lutter contre la pauvreté mondiale ? Les arbitrages pour le budget de l'aide française ont déjà été reportés à plusieurs reprises. Nous savons de nos différents échanges que les discussions sur ce sujet sont vives à l'Elysée et que notre mobilisation a du poids.

Desmond Tutu, Youssou N'Dour et d'autres personnalités africaines ont adressé la semaine dernière une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy pour soutenir notre campagne (pour lire cette lettre veuillez vous référer au lien de Libération ci-dessous).

Nous allons remettre a Nicolas Sarkozy, ce vendredi 4 juillet, en mains propres la pétition l'appelant à tenir ses promesses pour l'aide française. Nous avons déjà réunis 30 000 signatures, aidez-nous a doubler ce nombre avant vendredi : il ne reste que 48h pour agir !

Cliquez sur le lien suivant pour signer dès maintenant, si vous ne l'aviez pas déjà fait, et faites passer le message à vos amis.

http://www.avaaz.org/fr/france_solidaire/13.php

Ces dernières années, la France a su jouer un rôle majeur dans la lutte contre la pauvreté, en Afrique et dans le reste du monde. Suite à de fortes mobilisations citoyennes, elle a été à l'initiative de nombreuses décisions internationales, qu'il s'agisse d'augmenter l'aide ou d'annuler la dette ;la France a également été le premier pays du G8 à établir un calendrier précis pour atteindre l'objectif des 0,7% de sa richesse nationale consacré à l'aide internationale. Mais Nicolas Sarkozy pourrait remettre en question ces engagements au cours de la semaine.

Les membres du gouvernement ont fait des propositions pour fixer le budget de l'aide internationale sur les trois prochaines années. C'est maintenant à Nicolas Sarkozy de trancher. En 2007, l'aide s'est effondrée, en totale contradiction avec les promesses passées. Selon nos informations, Nicolas Sarkozy voudrait faire baisser l'aide publique, et ce malgré les besoins supplémentaires liés, par exemple, à la crise alimentaire mondiale.

Avant que le budget ne soit examiné par le Parlement nous devons envoyer à l'Elysée un message clair : les citoyens français attendent de la France qu'elle tienne ses promesses, le président doit les écouter. C'est pourquoi nous avons besoin de votre soutien massif ! La pétition sera remise en mains propres à Nicolas Sarkozy en amont du sommet du G8 par Avaaz et Oxfam France - Agir ici – ajoutez dès maintenant votre nom en cliquant sur le lien ci-dessous et faites suivre ce mail à toutes les personnes que vous connaissez:

http://www.avaaz.org/fr/france_solidaire/13.php

En ce qui concerne le VIH/sida, l'aide de la France a permis de sauver la vie de millions de personnes. Renoncer à nos engagements aurait des conséquences dévastatrices sur la vie de millions de personnes en Afrique et dans le reste du monde. La France s'apprête à prendre la présidence de l'Union européenne ; au nom de ses citoyens elle doit montrer la voie à suivre, et non revenir publiquement sur ses promesses.

Pour atteindre les objectifs affichés par l'Union européenne en matière d'aide publique au développement (0,7% de la richesse nationale d'ici à 2015 et 0,56% d'ici à 2010), la France doit établir un calendrier précis. Assez de retard : les chèques doivent maintenant être signés ! L’exemple de la France incitera également les autres chefs d'Etats du G8 et de l'Union européenne à respecter leurs engagements.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour dire à Nicolas Sarkozy que la France doit agir face à la pauvreté mondiale et que les français savent tenir leurs promesses

http://www.avaaz.org/fr/france_solidaire/13.php

Solidairement,

Paul, Ricken, Veronique, Galit et toute l'équipe de Avaaz.
Ainsi que toute l'équipe de Oxfam France - Agir ici.

PS:

Pour plus d'information, voir le dossier en ligne sur: http://www.oxfamfrance.org

Pour en savoir plus: http://www.liberation.fr/rebonds/334563.FR.php

http://afp.google.com/article/ALeqM5j_0-32v_8dsjiKEE7WRd8DvD0vOQ



A PROPOS D'AVAAZ

Avaaz.org est une organisation non gouvernementale indépendante à but non lucratif, qui mène des campagnes mondiales pour faire en sorte que les opinions et les valeurs des peuples influent sur les décisions mondiales. (Avaaz signifie "voix" dans de nombreuses langues). Avaaz ne reçoit aucun financement d'aucun gouvernement ou entreprise. L'équipe d'Avaaz est basée à Londres, New-York, Paris, Washington, Genève, et Rio de Janeiro.

Bongo plus fréquentable que Mugabe

Prime à la Françafrique !


Communiqué de Survie, le 2 juillet 2008


Aujourd’hui, 2 juillet, le Président français Nicolas Sarkozy reçoit à l’Elysée le Président du Gabon, Omar Bongo. Ce dernier, interviewé par RFI en marge du 11ème Sommet de l’Union Africaine (qui s’est achevé hier en Egypte), vient de déclarer à propos du président zimbabwéen Robert Mugabe, dont l’élection est contestée par la communauté internationale en raison des violences qui l’ont accompagnée : « Il a été élu, il a prêté serment, il est là avec nous, alors il est président ; on ne peut pas lui demander plus. Ils ont fait des élections, je crois qu'il les a gagnées ». Bongo a ajouté « Les Africains sont capables de décider par eux-mêmes. Nous avons même accueilli Mugabe comme un héros ».

Ce soutien appuyé à Robert Mugabe vient probablement d’une solidarité entre présidents africains demeurant au pouvoir indéfiniment par tous les moyens, notamment des élections largement frauduleuses. Les exemples sont nombreux et le scandale le plus souvent passé sous silence quand il s’agit de l’aire francophone.

C’est donc avec intérêt que nous avons entendu le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner s’en prendre en termes exceptionnellement sévères, le dimanche 22 juin, à Robert Mugabe « qui se croit désigné par Dieu et que Dieu doit maintenir à son poste, [et] n’est rien qu’un escroc et un assassin ». Il a ajouté « nous sommes déterminés non seulement à ne pas accepter un résultat éventuel d’élection truquée, scandaleuse et sanglante, mais à tout faire pour s’opposer à M. Mugabe », désignant cette élection comme « le plus grand déni de démocratie que l’Afrique ait connu ».

Si pour donner la palme du déni de démocratie en Afrique nous pouvons hélas hésiter (tant les candidats sont nombreux dans l’histoire des dernières décennies, arrivés et maintenus au pouvoir par l’assassinat, le coup d’Etat, les élections truquées, les massacres), nous prenons acte que de tels personnages sont désormais déclarés « infréquentables » par le chef de la diplomatie française.

Nous exigeons que cette règle de morale s’applique sans exception avec la même vigueur à tous les potentats qui, jusqu’à présent, ont bénéficié de l’assentiment complice des dirigeants français.

On ne peut pas, en effet, dire tout et son contraire, suivant l’opportunité. Nous constatons une fois de plus que la politique africaine de la France est établie non sur des principes de morale politique bien définis mais sur la considération d’intérêts particuliers. En recevant aujourd’hui le président Bongo, soutien de M. Mugabe, alors que l’un des principaux responsables de la société civile gabonaise, Marc Ona, a récemment été empêché de se déplacer aux Etats-Unis du fait de sa liberté de parole dans la lutte contre la corruption dans son pays, le pouvoir français démontre à l’opinion africaine qu’il est d’autant plus attaché à la morale que ses intérêts sont le moins en jeu.

Contact presse : Olivier THIMONIER olivier.thimonier@survie-france.org Tél. : 01 44 61 03 25