LA FRANÇAFRIQUE N'EST PAS UNE FATALITÉ ! INFORMEZ-VOUS ! ENGAGEZ-VOUS !

Pensez à consulter également la PAGE FACEBOOK DE SURVIE GIRONDE

Survie Gironde est une antenne locale de l'association
SURVIE. Financièrement, l’association dépend pour l’essentiel des contributions de ses adhérent-e-s et de ses donateur-rice-s, garantes de son indépendance. Elle ne perçoit pas d'argent de l'Etat (excepté les aides sur les contrats salariés), de parti politique, religieux, ou de syndicat.
Pour cette raison, si vous êtes sensibles aux messages défendus par SURVIE, il est important de soutenir l'association.
Pour cela, vous pouvez :
- faire un don, adhérer et/ou vous abonner à Billets d'Afrique et d'Ailleurs, le bulletin mensuel de SURVIE,
- contribuer à la diffusion la plus large possible des messages de l'association,
- vous rapprocher de Survie Gironde pour agir à nos côtés.
Survie Gironde a besoin de vous
pour multiplier ses moyens d'action et lutter contre la françafrique à l'échelle locale !

LA FRANÇAFRIQUE N'EST PAS UNE FATALITÉ !
INFORMEZ-VOUS ! REJOIGNEZ-NOUS !


mercredi 25 avril 2012

Les Mobilisations Citoyennes durant les élections présidentielles de 2012 au Sénégal


Débats avec Simon, Coordinateur du Mouvement Y’en a Marre !

Le mouvement Y en a marre! est né au printemps dernier, à l'initiative de rappeurs, qui, par leurs discours, leur engagement, leur énergie, ont canalisé et donné une voix au mécontentement grandissant de la population Sénégalaise. 

Mouvement de contestation, mouvement de pression, mouvement citoyen, il a joué un rôle clé dans la défaite d'Abdoulaye Wade aux dernières élections présidentielles, quand celui-ci pensait pouvoir endormir son peuple afin de s'accrocher au pouvoir.
Y’en a marre ! se pose aujourd'hui comme le représentant d’une jeunesse sénégalaise, créative et militante au service d’un renouveau politique plus près des préoccupations des populations et de l’intérêt général. 

Simon, rappeur connu du milieu hip-hop bordelais où il résida jusqu'en 2008, est un des membres fondateur de Y en a marre !. Il revient de Dakar afin de nous faire partager l'expérience de sa lutte, ainsi que ses convictions, entre musique, projections de films et discussions.
Plusieurs dates sont prévues à Paris, Bordeaux et Bayonne pour transmettre un vécu, échanger sur les enjeux de l’après-élection avec toutes les personnes que le devenir des Etats africains préoccupe.
  • Vendredi 4 mai 2012 : de 20 h à Minuit, à Rock School Barbey, 18 cours Barbey 33800 Bordeaux  (cf affiche ci dessous)
    • Projection de films sur le Nouveau Type de Sénégalais
    • Débats
    • Concert (entrée libre - merci de participer aux frais dans la mesure de votre possible)
  • Samedi 5 mai 2012 de 14h à 18h : à « la Cite Traeger » rue Boinod face 28 rue Boinod 75018 Paris, Metro Marcadet, ligne 4
    • Projection de films sur le Nouveau Type de Sénégalais
    • Débats
  • Dimanche 6 mai 2012 : Bayonne
    • Projection de films sur le Nouveau Type de Sénégalais
    • Débats

  • Lundi 7 mai 2012, de 20h à 22h : Athénée Municipale, Place Saint Christoly, Bordeaux (ici)
    • Projection de films sur le Nouveau Type de Sénégalais
    • Débats
  • Mardi 8 mai 2012 de 15h à 18 h :Local de l’UTSF à Cenon (ici), Arrêt Tram Palmer
    • Projection de films sur le Nouveau Type de Sénégalais
    • Débats
  • Mercredi 9 mai 2012 : Toulouse
    • Projection de films sur le Nouveau Type de Sénégalais
    • Débats

jeudi 19 avril 2012

L'édito de Billets d'Afrique et d'Ailleurs (avril 2012)

Retrouvez ici chaque mois l'édito du mensuel publié par SURVIE :
Billets d'Afrique et d'ailleurs.
S'abonner à Billets d'Afrique et d'ailleurs.

Le Mali dans l’œil du cyclone

Après la Libye et la Côte d’Ivoire, passées sous contrôle occidental à la suite de guerres menées notamment par l’armée française, on subodorait que le Mali était le prochain sur la liste.
Cela n’a pas manqué : on assiste depuis janvier 2012 à la réactivation de la rébellion du mouvement national de libération de l’Azawad, mouvement sécessionniste revendiquant la partie saharienne du territoire malien.
Puissamment armé, le MNLA a lancé dans le nord-est du pays une offensive victorieuse contre l’armée malienne. Le 24 janvier, à Aguel Hok, les rebelles ont exécuté, dans des conditions atroces, 80 prisonniers de guerre. On peut voir dans ce massacre l’origine du putsch militaire qui a renversé, le 21 mars, le président Amadou Toumani Touré. Depuis février, en effet, des familles de militaires, mais aussi des jeunes, se rassemblent pour dénoncer l’impuissance du chef de l’État, voire sa complicité avec la rébellion, et ces manifestations, parties du camp militaire de Kati, ont gagné Bamako et Ségou.
Les déclarations faites le 26 février par Juppé à Bamako, où il a été accueilli par des manifestations hostiles, n’ont fait que jeter de l’huile sur le feu. Celui-ci s’est dit convaincu qu’il n’y aurait pas de solution militaire à la crise au Nord-Mali, ajoutant : « Il faut donc prendre la voie du dialogue aussi inclusif que possible avec tous ceux qui doivent s’assoir autour de la table et le président Amadou Toumani Touré a confirmé que c’était son intention ». C’était méconnaître totalement la situation ainsi que l’état d’esprit de l’armée et de la population malienne. En pompier pyromane, le même Juppé n’a pas manqué, une fois Touré destitué par de jeunes officiers, de lancer de vertueux appels au retour de la légalité constitutionnelle, demandant à la junte militaire d’organiser des élections.
Pendant ce temps, les vastes étendues du nord sont livrées à divers mouvements groupusculaires, mais surarmés. Outre le MNLA, on a le MPA (Mouvement populaire de l’Azawad) salafiste devenu le mouvement fondamentaliste Ançar Edine, sans compter l’AQMI, qui, ensemble ou séparément, revendiquent de lutter, qui contre l’État malien, qui pour la Charia, contre l’Occident, etc. Les habitants des localités du nord, en butte à leurs attaques ou craignant les représailles, s’enfuient vers le sud ou les pays limitrophes. Une grande partie des 200 000 personnes qui ont ainsi fui les combats vivent désormais dans des conditions critiques sur le plan humanitaire. Le cortège habituel des calamités de guerre s’abat sur un pays qui a le malheur de se trouver pris entre les manœuvres d’une politique française à la gribouille et la convoitise que suscite, chez les grandes puissances, un territoire quasi vide et recelant d’immenses ressources minières encore inexploitées. Une telle situation est propice à la création d’un État-fantôme assujetti, dont on fera au minimum peser la menace sur le Mali s’il ne consent pas à s’aligner sur les mots d’ordre de « protecteurs » intéressés.
On observe en effet que ni la CEDEAO, communauté des États d’Afrique de l’Ouest, ni la France, ni les États-Unis, ni l’Union européenne, si empressés à exiger des putschistes le retour à la légalité républicaine, n’ont demandé aux mouvements séparatistes qui sèment le chaos au Sahara de cesser leurs violentes attaques contre l’État et les citoyens maliens. Il faut croire qu’un Mali rétif aux injonctions des puissances étrangères gêne plus les appétits impérialistes qu’une guerre civile frappant opportunément une région convoitée.

Odile Tobner

dimanche 15 avril 2012

Projection-débat: l'indépendance énergétique de la France se joue en Afrique

Le 26 Avril, à 20h30, Survie Gironde et l'assocation Tchernoblaye vous invite à assister à une projection-débat autour du film "Qui sème le vent", afin de débattre de la question du nucléaire en France, et de ses conséquences au niveau géopolitique. Le débat sera animé par Danyel Dubreuil (Survie) et Stéphane Lhomme (Tchernoblaye).
L'occasion pour tous de discuter de deux sujets curieusement oubliés dans le débat présidentiel: le nucléaire et les affaires étrangères.






Résumé:
Jean-Michel Ledantec et Coralie Martin, deux scientifiques travaillant pour une ONG environnementale et enquêtant au Niger sur la pollution radioactive des mines d'uranium exploitées par le groupe français Urania, sont kidnappés dans la région d'Arlit. En pleine renégociation du prix de l'uranium avec le Niger, la France voit dans cette prise d'otages un moyen de pression opportun. Mandaté par le Quai d'Orsay, Hugo Geoffroy rencontre à Niamey le colonel Aboubacar, patron de la sécurité intérieure nigérienne, et Yassine, contact désigné par le chef des ravisseurs, Abou Cherif, pour négocier avec la France. Parallèlement, le colonel Aboubacar est approché par les industriels chinois intéressés par les gisements d'uranium…

"Qui sème le vent" rappelle que l’uranium de nos centrales provient pour une large part du Niger, où la France a toujours jalousement veillé sur son approvisionnement, au prix d’une contamination de l’environnement à laquelle les populations locales sont exposées en permanence. Les différentes enquêtes et analyses indépendantes de la CRIIRAD ont en effet démontré depuis plusieurs années la réalité du scandale environnemental de la présence de notre fleuron industriel au Nord Niger, mais sans qu’aucune enquête fiable sur les maladies radio-induites des habitants de la région n’ait encore pu briser l’omerta imposée par le numéro un mondial du nucléaire. Le scénario s’inspire de faits politiques qui retracent la réalité de la présence au Niger de la COGEMA puis d’Areva : soutien au renversement du chef de l’Etat en 1974, complaisance envers le coup d’Etat constitutionnel du Président Tandja contre l’attribution de la mine d’Imouramen en 2009, diplomatie parallèle, imbrication entre réseaux politiques, militaires et industriels, gestion cynique et sans scrupule de la vie d’otages. Ce film est un outil pédagogique évident, qui montre par la fiction le vrai visage de la pseudo « indépendance énergétique » de la France, assise sur des décennies de pillage et de pollution : une indépendance qui a pour prix la confiscation de la souveraineté d’une autre nation.

Plus d'informations sur le site de l'Utopia

vendredi 6 avril 2012

Commémoration du génocide des Tutsi et Hutus modérés du Rwanda

BORDEAUX / PROGRAMME DE LA 18eme COMMEMORATION DU GENOCIDE DES TUTSI

"Ibuka", Souviens-toi que le 7avril 1994 débutait le dernier génocide du 20eme siècle. Celui-ci se commettait sous les yeux (plutôt fermés) de la communauté internationale. Notre pays, la France, multiplia les opérations d'intervention qui ne servirent pas à arrêter le crime des crimes, au contraire elles ont appuyé le gouvernement génocidaire : plus d'un million de morts dans moins de cent jours; un taux d'extermination record de plus de dix mille tués par jour dans les collines du Rwanda.
A Bordeaux, 18 ans après, nous construisons encore un barrage contre l'oubli, l'impunité et le négationnisme.
L'association Cauri en partenariat avec Survie Gironde et Ibuka vous invite samedi 7 avril 2012 à un après-midi de commémoration.

Programme:

De 14h à 15h30 :
  • Cérémonie sur le pont de pierre ( prise de paroles, chants, jet de fleurs à la Garonne).
  • Une marche silencieuse jusqu'à la mairie de Bordeaux.
De 16h à 18h :
  • Moment de recueillement dans la salle du Tchaï Bar au 49 rue du Mirail à Bordeaux
  • Chants Indiens
  • Projection du témoignage de Samuel Musabyimana, rescapé de Bisesero
  • Chants
  • Lecture de textes en hommage aux morts.
Collectif Girondin pour le Rwanda