Florence Michon, juge au Tribunal des Armées de Paris, risque d'être déçue du déroulement de son enquête sur le bombardement du camp militaire de Bouaké, qui côuta la vie à neuf soldats Français en novembre 2004, et en blessa de nombreux. Ces évènements déclenchèrent une dure représaille de l'armée Française, qui élimina la quasi-totalité de l'aviation Ivoirienne. La population s'en prit ensuite aux ressortissants Français.
Depuis le début de cette enquête, les instances du TAP ont demandé à quatre reprise le rapport de fin de mission de l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Gilda Le Lidec... autant de demandes sans réponses, jusqu'à ce que Bernard Kouchner informa la juge en juin 2008 qu'il ne souhaitait pas déclasser le document... Curieuse réaction à une enquête sur un acte où la France pourrait jouer le rôle de victime.
Ces derniers faits semblent en fait confirmer que cette affaire embarrasse la France. Celle-ci a en effet déjà décidé à deux reprises la libération de mercenaires présents sur le sol ivoirien au moment de l'attaque, et qui selon toute vraisemblance, pilotaient les avions impliqués dans le bombardement. Le Général Poncet, qui dirigeant alors l'opération Licorne et s'opposait à ces libérations, a depuis été suspendu...
La thèse du complot soutenue par Gbagbo prendrait-elle de l'ampleur, lui qui déclara que Chirac voulait sa chute avant de quitter la scène politique? Une autre piste semble menait à une sombre affaire de trafic d'armes dirigée par Robert Montoya, un ancien de la cellule anti-terroriste Française, s'occupant à présent de ventes d'armes en Afrique et qui aurait fourni les avions de chasses concernés au gouvernement Gbagbo. L'Elysée semblerait donc soucieuse de protéger cet homme. Si tel est le cas, il reste une question: pourquoi?
(Sources: Mediapart - "L'enquête sur le bombardement de Bouaké se heurte à la raison d'état" - Fabrice Lhomme - http://www.mediapart.fr/journal/france/180608/l-enquete-sur-le-bombardement-de-bouake-se-heurte-a-la-raison-d-etat)
LA FRANÇAFRIQUE N'EST PAS UNE FATALITÉ ! INFORMEZ-VOUS ! ENGAGEZ-VOUS !
Pensez à consulter également la PAGE FACEBOOK DE SURVIE GIRONDE
Survie Gironde est une antenne locale de l'association SURVIE. Financièrement, l’association dépend pour l’essentiel des contributions de ses adhérent-e-s et de ses donateur-rice-s, garantes de son indépendance. Elle ne perçoit pas d'argent de l'Etat (excepté les aides sur les contrats salariés), de parti politique, religieux, ou de syndicat.
Pour cette raison, si vous êtes sensibles aux messages défendus par SURVIE, il est important de soutenir l'association.
Pour cela, vous pouvez :
- faire un don, adhérer et/ou vous abonner à Billets d'Afrique et d'Ailleurs, le bulletin mensuel de SURVIE,
- contribuer à la diffusion la plus large possible des messages de l'association,
- vous rapprocher de Survie Gironde pour agir à nos côtés.
Survie Gironde a besoin de vous pour multiplier ses moyens d'action et lutter contre la françafrique à l'échelle locale !
LA FRANÇAFRIQUE N'EST PAS UNE FATALITÉ ! INFORMEZ-VOUS ! REJOIGNEZ-NOUS !
Survie Gironde est une antenne locale de l'association SURVIE. Financièrement, l’association dépend pour l’essentiel des contributions de ses adhérent-e-s et de ses donateur-rice-s, garantes de son indépendance. Elle ne perçoit pas d'argent de l'Etat (excepté les aides sur les contrats salariés), de parti politique, religieux, ou de syndicat.
Pour cette raison, si vous êtes sensibles aux messages défendus par SURVIE, il est important de soutenir l'association.
Pour cela, vous pouvez :
- faire un don, adhérer et/ou vous abonner à Billets d'Afrique et d'Ailleurs, le bulletin mensuel de SURVIE,
- contribuer à la diffusion la plus large possible des messages de l'association,
- vous rapprocher de Survie Gironde pour agir à nos côtés.
Survie Gironde a besoin de vous pour multiplier ses moyens d'action et lutter contre la françafrique à l'échelle locale !
LA FRANÇAFRIQUE N'EST PAS UNE FATALITÉ ! INFORMEZ-VOUS ! REJOIGNEZ-NOUS !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire