Gilles Labarthe viendra nous présenter son dernier ouvrage intitulé
Sarko l'africain (éditions Hugo & Cie)
Mercredi 8 juin à 19h dans la salle Malbec, 250 rue Malbec à Bordeaux.
TRAM B : Arrêt Bergonié
BUS 5, 9, 10, 20, 43, 58 : Arrêt Nansouty
TRAM B : Arrêt Bergonié
BUS 5, 9, 10, 20, 43, 58 : Arrêt Nansouty
Gilles Labarthe est un ethnologue et journaliste d’investigation suisse. Il a effectué de nombreux séjours en Afrique, notamment pour des enquêtes et reportages sur les questions du développement, du trafic des matières premières et de la fuite de capitaux. Correspondant freelance à Paris pendant quatre ans (de 2002 à 2006) pour divers titres de la presse d’information suisse, il s’est intéressé aux scandales politico-financiers des années Chirac, et a fondé une agence de presse spécialisée et indépendante, DATAS.
Il est l’auteur de deux livres d’enquête : L’Or africain - Pillages, trafics & commerce international, avec François-Xavier Verschave, éditions Agone, 2007, et Le Togo, de l’esclavage au libéralisme mafieux, éditions Agone, 2005.
Il est l’auteur de deux livres d’enquête : L’Or africain - Pillages, trafics & commerce international, avec François-Xavier Verschave, éditions Agone, 2007, et Le Togo, de l’esclavage au libéralisme mafieux, éditions Agone, 2005.
Résumé du livre :
Il n’aime pas l’Afrique. Ni par intérêt personnel, ni par goût. On dit même qu’il la craint. Et si le continent noir était son talon d’Achille ? Décrypter les relations sulfureuses, voire schizophrènes que l’homme de pouvoir Sarkozy entretient avec ses homologues des anciennes colonies, au sud du Sahara, s’avère édifiant pour qui veut comprendre la formidable ascension à la tête de l’État, puis le maintien au pouvoir de « l’homme le mieux informé de France ».
Bien des spécialistes ont présenté Nicolas Sarkozy comme une « page blanche » en évoquant ses relations avec l’Afrique. Ce fils d’immigré hongrois aurait été le seul président français, depuis le général De Gaulle, a pouvoir enfin aborder le continent noir sans préjugés. Sans dette ni compromission avec les potentats locaux. Sans amitié pour les dictateurs sanguinaires. Sans réseau personnel
Bien des spécialistes ont présenté Nicolas Sarkozy comme une « page blanche » en évoquant ses relations avec l’Afrique. Ce fils d’immigré hongrois aurait été le seul président français, depuis le général De Gaulle, a pouvoir enfin aborder le continent noir sans préjugés. Sans dette ni compromission avec les potentats locaux. Sans amitié pour les dictateurs sanguinaires. Sans réseau personnel
Un décideur qui pourrait enfin incarner la rupture, le changement… En réalité, le jeune gaulliste Nicolas Sarkozy a été « formé » dès les années 1970 par les meilleurs praticiens RPR de la de la France-à-fric. Parmi les maîtres d’oeuvre et les fondateurs, on reconnaît Jacques Chirac, on se rappelle Charles Pasqua, (condamné en 2009 à un an de prison ferme dans l’affaire des ventes d’armes en Angola) et, avant lui, on se souvient d’un certain Achille Peretti : corse également, homme des réseaux secrets pendant la Seconde Guerre mondiale, propulsé maire de Neuilly en 1947 et directeur de compagnie minière en Centrafrique. Et tant d’autres…
Un essai d’investigation qui lève le voile sur cette mystification et s’emploie à décortiquer le rôle joué par les principaux mentors politiques et financiers du nouveau président. Contrairement au discours officiel, ce dernier a poursuivi avec d’autres acteurs la tradition gaulliste sur le continent noir. Ce retour sur « l’initiation au monde noir » de l’actuel président explique les secrets de sa formidable ascension à la tête de l’État, fournit des clefs de lecture essentielles pour appréhender sa conception de la politique étrangère, si contestée aujourd’hui, au Nord comme au Sud, et révèle enfin – mieux que tout autre domaine, les failles de « l’omni-président », de celles qui ressurgissent dans toute situation de crise.
Un essai d’investigation qui lève le voile sur cette mystification et s’emploie à décortiquer le rôle joué par les principaux mentors politiques et financiers du nouveau président. Contrairement au discours officiel, ce dernier a poursuivi avec d’autres acteurs la tradition gaulliste sur le continent noir. Ce retour sur « l’initiation au monde noir » de l’actuel président explique les secrets de sa formidable ascension à la tête de l’État, fournit des clefs de lecture essentielles pour appréhender sa conception de la politique étrangère, si contestée aujourd’hui, au Nord comme au Sud, et révèle enfin – mieux que tout autre domaine, les failles de « l’omni-président », de celles qui ressurgissent dans toute situation de crise.
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