Paris, le 26 juin 2013
La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), la Ligue française des droits de l’homme (LDH) et l’association Survie ont déposé ce lundi une plainte contre Paul Barril auprès du Tribunal de grande instance de Paris du chef de complicité de génocide pour avoir notamment contracté le 28 mai 1994 un accord d’assistance de fourniture d’armes et de munitions et de formation et d’encadrement, avec le Premier ministre du Gouvernement intermédiaire rwandais (GIR), Jean Kambanda.
La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), la Ligue française des droits de l’homme (LDH) et l’association Survie ont déposé ce lundi une plainte contre Paul Barril auprès du Tribunal de grande instance de Paris du chef de complicité de génocide pour avoir notamment contracté le 28 mai 1994 un accord d’assistance de fourniture d’armes et de munitions et de formation et d’encadrement, avec le Premier ministre du Gouvernement intermédiaire rwandais (GIR), Jean Kambanda.
Paul Barril
est un ressortissant français, ancien capitaine de gendarmerie, qui a
travaillé dans le domaine de la sécurité et a conseillé différents chefs
d’Etats notamment en Afrique, et plus particulièrement au Rwanda. Il a
dirigé plusieurs sociétés, dont SECRETS ainsi que le groupe GPB – Groupe
Privé Barril.
C’est dans ce cadre que Paul Barril a conclu, le 28 mai 1994, un contrat d’assistance de fourniture d’armes et de munitions et de formation et d’encadrement, avec Jean Kambanda, le Premier ministre du Gouvernement intermédiaire rwandais de l’époque.
La FIDH, la LDH et Survie dénoncent la conclusion et l’exécution partielle par Paul Barril de ce contrat de fourniture d’armes et de munitions et de formation et d’encadrement, alors même que le Rwanda était en plein génocide et que la communauté internationale dénonçait ouvertement les multiples violations des droits de l’homme commises dans le pays. C’est dans ce contexte que le Conseil de sécurité des Nations Unies, par une résolution n°918 du 17 mai 1994, avait notamment adopté un embargo sur les armes interdisant la vente et la livraison « d’armements et de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions ».
Paul Barril, qui entretenait des relations privilégiées et de longue date avec les autorités rwandaises, était un fin connaisseur du contexte géopolitique rwandais de l’époque. Il ne pouvait dès lors ignorer les conséquences d’un tel accord permettant d’alimenter les crimes perpétrés au Rwanda durant cette période.
Enfin, l’Instruction devrait permettre de savoir si Paul Barril est seul en cause ou si d’autres responsables français ou d’une autre nationalité doivent être mis en cause.
La FIDH, la LDH et Survie saisissent donc aujourd’hui la justice française afin qu’une information judiciaire soit ouverte à l’encontre de Paul Barril pour complicité de génocide sur le territoire du Rwanda.
___________________________________________
Paris, le 27 juin 2013
Ouverture d’une information judiciaire suite au dépôt de plainte contre Paul Barril pour complicité de génocide au Rwanda
La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), la Ligue française des droits de l’homme (LDH) et l’association Survie se félicitent de l’ouverture rapide d’une information judiciaire suite au dépôt, le 24 juin 2013, d’une plainte contre Paul Barril auprès du Tribunal de grande instance de Paris du chef de complicité de génocide pour avoir notamment contracté le 28 mai 1994 un accord d’assistance de fourniture d’armes et de munitions et de formation et d’encadrement, avec le Premier ministre du Gouvernement intermédiaire rwandais (GIR), Jean Kambanda.
Revue de presse :
Libération
La Croix
Afrikarabia2
L'express
Le Point
France Culture
RFI
C’est dans ce cadre que Paul Barril a conclu, le 28 mai 1994, un contrat d’assistance de fourniture d’armes et de munitions et de formation et d’encadrement, avec Jean Kambanda, le Premier ministre du Gouvernement intermédiaire rwandais de l’époque.
La FIDH, la LDH et Survie dénoncent la conclusion et l’exécution partielle par Paul Barril de ce contrat de fourniture d’armes et de munitions et de formation et d’encadrement, alors même que le Rwanda était en plein génocide et que la communauté internationale dénonçait ouvertement les multiples violations des droits de l’homme commises dans le pays. C’est dans ce contexte que le Conseil de sécurité des Nations Unies, par une résolution n°918 du 17 mai 1994, avait notamment adopté un embargo sur les armes interdisant la vente et la livraison « d’armements et de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions ».
Paul Barril, qui entretenait des relations privilégiées et de longue date avec les autorités rwandaises, était un fin connaisseur du contexte géopolitique rwandais de l’époque. Il ne pouvait dès lors ignorer les conséquences d’un tel accord permettant d’alimenter les crimes perpétrés au Rwanda durant cette période.
Enfin, l’Instruction devrait permettre de savoir si Paul Barril est seul en cause ou si d’autres responsables français ou d’une autre nationalité doivent être mis en cause.
La FIDH, la LDH et Survie saisissent donc aujourd’hui la justice française afin qu’une information judiciaire soit ouverte à l’encontre de Paul Barril pour complicité de génocide sur le territoire du Rwanda.
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Paris, le 27 juin 2013
Ouverture d’une information judiciaire suite au dépôt de plainte contre Paul Barril pour complicité de génocide au Rwanda
La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), la Ligue française des droits de l’homme (LDH) et l’association Survie se félicitent de l’ouverture rapide d’une information judiciaire suite au dépôt, le 24 juin 2013, d’une plainte contre Paul Barril auprès du Tribunal de grande instance de Paris du chef de complicité de génocide pour avoir notamment contracté le 28 mai 1994 un accord d’assistance de fourniture d’armes et de munitions et de formation et d’encadrement, avec le Premier ministre du Gouvernement intermédiaire rwandais (GIR), Jean Kambanda.
L’ouverture d’une information judiciaire va
permettre qu’un juge d’instruction soit saisi de ce dossier et qu’une
enquête indépendante et approfondie soit ainsi menée. Dans ce cadre, la
FIDH, la LDH et Survie, en qualité d’organisations plaignantes, seront
informées de l’évolution de l’instruction et pourront apporter leur
contribution à son avancement au juge en charge de l’affaire.
Par cette plainte, la FIDH, la LDH et Survie dénoncent la conclusion et l’exécution partielle par Paul Barril de ce contrat de fourniture d’armes et de munitions et de formation et d’encadrement, alors même que le Rwanda était en plein génocide, que la communauté internationale dénonçait ouvertement les multiples violations des droits de l’homme commises dans le pays et que le Conseil de sécurité des Nations Unies, par une résolution n°918 du 17 mai 1994, avait notamment adopté un embargo sur les armes interdisant la vente et la livraison « d’armements et de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions ».
Paul Barril, ancien capitaine de gendarmerie, qui a travaillé dans le domaine de la sécurité et a conseillé différents chefs d’Etats notamment en Afrique, entretenait des relations privilégiées et de longue date avec les autorités rwandaises, et était un fin connaisseur du contexte géopolitique rwandais de l’époque. Il ne pouvait dès lors ignorer les conséquences d’un tel accord permettant d’alimenter les crimes perpétrés au Rwanda durant cette période.
Par cette plainte, la FIDH, la LDH et Survie dénoncent la conclusion et l’exécution partielle par Paul Barril de ce contrat de fourniture d’armes et de munitions et de formation et d’encadrement, alors même que le Rwanda était en plein génocide, que la communauté internationale dénonçait ouvertement les multiples violations des droits de l’homme commises dans le pays et que le Conseil de sécurité des Nations Unies, par une résolution n°918 du 17 mai 1994, avait notamment adopté un embargo sur les armes interdisant la vente et la livraison « d’armements et de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions ».
Paul Barril, ancien capitaine de gendarmerie, qui a travaillé dans le domaine de la sécurité et a conseillé différents chefs d’Etats notamment en Afrique, entretenait des relations privilégiées et de longue date avec les autorités rwandaises, et était un fin connaisseur du contexte géopolitique rwandais de l’époque. Il ne pouvait dès lors ignorer les conséquences d’un tel accord permettant d’alimenter les crimes perpétrés au Rwanda durant cette période.
Revue de presse :
Libération
La Croix
Afrikarabia2
L'express
Le Point
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