- à 15h à Sciences-Po Bordeaux (tram B arrêt Montaigne-Montesquieu), salle Tocqueville
- à 19h à l'Athénée Municipal (pl. St Christoly à Bx, tram A ou B arrêt Hôtel de Ville)
une rencontre débat avec Ramatou Solli, coordinatrice du Groupe de Recherche sur les Industries Extractives au Niger (GREN).
Alors que près d’un tiers de l’uranium des centrales nucléaires françaises vient du Niger (premier fournisseur d’Areva), ce pays reste classé avant dernier par le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD) selon les critères de l'Indice de Développement Humain (espérance de vie, niveau d'éducation et niveau de vie).
Le dernier pays de cette liste étant la République Démocratique du Congo, autre pays au sous-sol extrêmement riche en ressources naturelles...
Comment se fait-il que le Niger, l'un des plus importants producteurs d'uranium au monde, figure dans les derniers de la planète en matière de développement humain ?
Comment se négocie entre l'Etat nigérien et Aréva, compagnie française à capitaux publics, l'autorisation d'exploiter ?
Dans quelles conditions environnementale, politique et humaine a lieu cette exploitation ?
Quels sont les bénéfices de cette exploitation pour la population nigérienne ?
Mme Solli apportera ses réponses et témoignera de la lutte de la société civile nigérienne pour disposer d'un droit de regard sur l'exploitation de son sous-sol.
Nous pourrons dans un second temps élargir le débat sur les moyens dont nous disposons ici pour être solidaires et influencer les décisions de nos représentants politiques.
Pour plus d'informations sur ce thème :
- Le "4 pages" Aréva en Afrique
- Le site du collectif "Aréva ne fera pas la loi au Niger"
- Le dossier Noir N°24 : Aréva en Afrique
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