Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, a vu son mandat en Côte d’Ivoire étendu aux crimes commis entre le 19 septembre 2002 et le 28 novembre 2010.
L’enquête de la Cour pénale internationale (CPI) en Côte d’Ivoire va être étendue aux « crimes qui auraient été commis entre le 19 septembre 2002 et le 28 novembre 2010 », ont annoncé les juges de La Haye dans un communiqué publié jeudi 23 février sur le site de la CPI.
Le 19 septembre 2002 coïncide avec la tentative de coup d'État contre l'ancien président Laurent Gbagbo. Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo avait plusieurs fois demandé aux juges l’autorisation d’enquêter sur des crimes relevant de la compétence de la Cour s'étant déroulés depuis cet événement. « Il existe une base suffisante pour conclure que des attaques généralisées et systématiques contre la population civile supposée soutenir les rebelles ont été commises à la suite de la tentative » de coup d'État, ont ainsi indiqué les juges.
Luis Moreno-Ocampo était jusqu’à présent autorisé à enquêter sur les exactions commises par les camps de Laurent Gbagbo et du président Alassane Ouattarala lors de crise qui a suivi l'élection présidentielle d'octobre-novembre 2010.
Soupçonné d'être coauteur indirect de crimes contre l'humanité commis par ses forces lors de la crise postélectorale, Laurent Gbagbo est incarcéré depuis le 30 novembre 2011 à la Haye. L’audience de confirmation des charges a été fixée au 18 juin 2012. Mais c'est désormais sur le camp Ouattara - et en premier lieu sur l'actuel Premier ministre Guillaume Soro - que pèse l'épée de Damoclès de la CPI.
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