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dimanche 25 novembre 2012

CdI: Quand Poncet disait en novembre 2004 : «Je veux des morts ivoiriens»





2004, à l'occasion de laquelle neuf soldats français et 64 civils ivoiriens (dont Antoine Massé, correspondant à Duékoué du quotidien Le Courrier d'Abidjan) ont perdu la vie dans des conditions jamais élucidées par le moindre procès ? Sans doute. Le site d'investigation Mediapart a ouvert le feu hier dans une enquête intitulée "MAM aux prises avec deux affaires ivoiriennes", mêlant dans le récit novembre 2004 et le meurtre, le 13 mai 2005, de Firmin Mahé, décrit comme un dangereux "coupeur de routes" par l'armée française.

Mediapart révèle pour la première fois les propos d'un colonel français sur l'état d'esprit qui était celui du général Poncet avant le massacre de l'Hôtel Ivoire, le 9 novembre 2004. "Le bombardement de Bouaké a créé une ambiance plus que tendue, propice aux représailles, régnant fin 2004-début 2005 au sein de la force Licorne. "Je veux des morts ivoiriens’’, aurait ainsi déclaré le général Poncet, le patron de la force Licorne, lors de la prise par les soldats français de l’aéroport d’Abidjan, et de la destruction des bombardiers et hélicoptères de l’armée ivoirienne selon le témoignage d’un colonel qui figure dans le dossier Mahé." Et effectivement il y eut des morts ivoiriens. 
Mediapart s'étonne également de la "clémence" dont a bénéficié Poncet au sujet de l'assassinat de Mahé, dont il avait pourtant été décrit comme le cerveau. "C'est un officier écœuré qui a fini par dénoncer à sa hiérarchie l’assassinat de Firmin Mahé. Ce crime est ensuite signalé au procureur du tribunal aux armées, le 12 octobre 2005, par le chef d’état-major de l’armée de terre, et donne lieu quelques jours plus tard à une information judiciaire pour «homicide volontaire». (...) La magistrate met en examen le général Henri Poncet, fin 2005, pour «complicité d’homicide volontaire». Le patron de la force Licorne a en effet été mis en cause au cours de l’instruction par le colonel Burgaud. Le général dément, et explique qu’il a seulement couvert ses hommes a posteriori, en validant une version tronquée de la mort de Firmin Mahé. Après le changement d’affectation de la juge, la collègue qui reprend le dossier Mahé, Florence Michon, accorde – en juillet 2010 – au général un non-lieu qui étonne les spécialistes, et a un parfum entêtant qui évoque la «raison d'Etat». Une "raison d'Etat" liée à ce que Poncet sait sur la vraie histoire du bombardement du camp français de Bouaké en novembre 2004 ? Il n'est pas interdit de se poser la question.

4 commentaires:

Julie Amadis a dit…

31 000 euros à payer en 4 mois ! Une condamnation politique pour deux blogueurs français, militants de la Révolution Africaine.
Il y a en France de nombreux critiques médiatiques prompts à condamner la justice chinoise ou les jugements prononcés dans les pays d'Afrique. Mais cette critique est d'autant plus aisée à rendre condamnables certains régimes pour leurs travers que ce qui se passe dans les pays "modèles" est soigneusement laissé dans l'ombre par une presse largement servile.
Trois jours après l'annonce (faite par ceux-ci) de la condamnation de deux blogueurs - prononcée le 19 septembre, les médias informés ont persisté dans leur silence.
Ce qui est condamné est un article du 2 janvier 2011, publié sur le blog RevActu au moment où le président légitimé par le conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire était face à un putsch menée par des forces irrégulières soutenues par l'ONUCI) .
La condamnation a été prononcée par l'usage inique d'un article de loi (19-2 code civil) destiné à juger en urgence de graves atteintes à la vie privée d'une personne. Seule cette "urgence" aurait pu rendre tellement "évidente" l'atteinte à l'intimité de la vie privée qu'il faille agir.
Cela n'était - un an et demi après l'article - absolument pas le cas. Cela ne fait que manifester la complicité de la justice française dans la répression, non seulement de la population africaine, mais encore de ceux qui, en France, considèrent que le statut de l'Afrique est le même que celui de la Louisiane, de la Virginie ou de la Caroline en 1850. Un statut que les juges de Chicago ou de New-York validaient à l'époque en renvoyant dans leurs plantations esclavagistes les malheureux "Oncle Tom" qui auraient commis l'erreur de tomber dans les mains de la police et de la justice du "Nord"....
Nulle "Guerre de Sécession" n'est à attendre par les deux blogueurs pour mettre fin à l'esclavage Franceàfric et à la répression en faveur de l'esclavage. Ils n'ont que jusqu’à mardi pour trouver un avocat à l'autre bout du pays pour faire appel d'une décision qui exige qu'ils payent en quatre mois la somme qu'ils leur sert à vivre pendant deux ans !.

Julie Amadis a dit…

Condamnés au TGI d'Angoulême en référé et connaissant depuis 3 jours le procès et son verdict nous avons DEUX JOURS pour faire appel SUR BORDEAUX !
Il nous faut UN AVOCAT FIABLE...
Deux avocats trouvés "au hasard" n'ont pas répondu à mes courriels de samedi...
POUVEZ-VOUS NOUS AIDER à faire appel
Pour mp allez sur Facebook Julie Amadis et/ou Yanick Toutain nous écrire en privé... on vous donnera N° tel
MERCI

Julie Amadis a dit…

Notre CV
Yanick Toutain est l'auteur de la chanson Hôtel Ivoire 3900 visites sur Youtube depuis novembre 2008 et se bat pour "troupes françaises hors d'Afrique" depuis mars 1973.
Julie Amadis a tenté, en tant qu'étudiante de faire (vainement) voter des motions sur ce même mot d'ordre dans toutes les AG de lutte à l'université du Havre. Nous exigeons le SMIC en Afrique et 1000 euros pour tous les Terriens.
Notre premier site "MONSYTE" sur voila a été suivi par 3 blogs d'actualité
sur blogspot monsyte et revactu
et B#RevActu sur Wordpress
Notre blog théorique est révolisation sur blogspot
La condamnation exige en QUATRE MOIS l'équivalent de ce que nous consommons (et avons) en DEUX ANS !!!
31 000 euros !!!
Le but est visiblement une MORT SOCIALE !!!
La Franceàfric veut nous transformer en SDF !

Survie Gironde a dit…

Bonjour,
vous pouvez nous écrire à survie33@yahoo.fr
Vous pouvez également contacter Survie France à : contact@survie.org