C’est par une simple photographie prise en Somalie par un reporter de guerre que la polémique sur l’assistance militaire américaine à des pays utilisant des enfants soldats a débuté aux Etats- Unis.
Elle montrait en effet un gamin d’une douzaine d’années enrôlé par l’armée du gouvernement de transition au cœur des combats de Mogadiscio. Des parlementaires ont publiquement dénoncé l’utilisation qui avait été faite de l’argent public, embarrassant l’administration Obama puisque cette aide militaire violait le Child Soldiers Prevention Act de 2008, interdisant au gouvernement toute assistance à des pays ayant recours à des enfants-soldats.
L’administration américaine n’ignorait pourtant rien de la situation puisqu’un récent rapport du département d’Etat avait identifié cinq pays utilisant des enfants soldats et bénéficiant d’une assistance militaire, de la livraison de matériel au paiement des soldes : le Tchad, la RDC, la Somalie, le Soudan et le Yémen (Human Rights Watch Weekly Newsletter). HRW cite également un officier supérieur tchadien : « Les enfants-soldats, c’est idéal parce qu’ils ne se plaignent pas, ne sont pas payés et si vous leur demandez de tuer, ils tuent. »
On peut donc se poser la question de l’attitude de la France dont l’armée est toujours présente au Tchad et qui soutient sans réserve son président, Idriss Déby.
Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Défense avait assuré avoir écrit à son homologue. Avec les effets que l’on sait.
L’administration américaine n’ignorait pourtant rien de la situation puisqu’un récent rapport du département d’Etat avait identifié cinq pays utilisant des enfants soldats et bénéficiant d’une assistance militaire, de la livraison de matériel au paiement des soldes : le Tchad, la RDC, la Somalie, le Soudan et le Yémen (Human Rights Watch Weekly Newsletter). HRW cite également un officier supérieur tchadien : « Les enfants-soldats, c’est idéal parce qu’ils ne se plaignent pas, ne sont pas payés et si vous leur demandez de tuer, ils tuent. »
On peut donc se poser la question de l’attitude de la France dont l’armée est toujours présente au Tchad et qui soutient sans réserve son président, Idriss Déby.
Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Défense avait assuré avoir écrit à son homologue. Avec les effets que l’on sait.
Vous venez de lire un article du mensuel Billets d'Afrique 204 - Juillet Août 2011. Pour recevoir l'intégralité des articles publiés chaque mois, abonnez vous.
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